"En 1860, Gustave Eiffel, un jeune ingénieur achevait la construction d’un des plus grands ponts métalliques de son époque. Pour mettre en valeur ce patrimoine unique, on propose un projet plastique s’appuyant sur les éléments représentatifs de la passerelle, les forces qui la traversent. Une mise en lumière sur les lignes et les angles, exaltant ainsi la puissance évocatrice du monument, créant un signal, un compte à rebours vers le projet Euratlantique."

PROGRAMME

L’illumination éphémère de la passerelle est composée d’un diptyque amont/aval qui s’étend sur les cinq travées centrales de l’ouvrage et qui souligne l’architecture du lieu. En amont, l’installation épouse avec ses tubes fluorescents blancs les formes en X de la passerelle, 15 croix sont illuminées à l’aide d’une lumière blanche qui lèche les faces des contreventements, dessine les vides en dévoilant sa structure. La lumière rythme les articulations de la façades en créant dialogue avec la Garonne par ses reflets sur la surface. La programmation du dispositif confère un aspect changeant à la composition, permettant au spectateur de la contempler tout en se laissant porter par son propre imaginaire.

DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE

La proposition de scénographie lumineuse vise les objectifs suivants :
• Une valorisation respectueuse des éléments architecturaux de la passerelle, permettant d’en redécouvrir l’ampleur générale et d'en souligner les détails les plus remarquables.
• La mise en place d’un éclairage dynamique mettant en jeu sa dimension plastique, spatiotemporelle, socio-économique, historique, humaine et psychologique de la perception de la matière et de la lumière. La proposition de mise en lumière fait appel à l’imaginaire et aux différents sens.
• S’inscrire dans une démarche d’éco-conception : La mise en lumière a pour vocation de souligner et non d’éclairer, grâce à la faible puissance de l’appareillage utilisé, aucune pollution lumineuse ne sera générée, les contrastes et l’obscurité à proximité de l’ouvrage seront préservés.